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CONTACTER, verbe trans.
A.− Rare. [Le suj. désigne un corps] Toucher un autre corps. Les particules réparties au hasard peuvent contacter des recombinaisons mendéliennes (Morand, Aux confins de la vie,1955, p. 120).
B.− Plus cour., lang. parlée. [Le suj. désigne une pers.] Entrer en contact, en relation avec quelqu'un. J'ai dit « oui » tout de suite quand on est venu, dès 1941, me « contacter » (P. Vialar, La Chasse aux hommes,Le Rendez-vous, 1952, p. 168).
− Emploi absol., rare, fam. Comment? Elle savait, déjà? Bon Dieu, y a pas quinze jours que j'ai contacté (J. de La Varende, Indulgence plénière,1951, p. 39).
Rem. Attesté ds Lar. 20e-Lar. Lang. fr., Rob. et Quillet 1965; est empl. selon la docum., pour le sens B, par quelques aut. d'ouvrages techn. et par quelques écrivains dans des dialogues; rejeté par les puristes et l'Ac. fr., il devient cour. dans la lang. parlée.
Prononc. : [kɔ ̃takte], (je) contacte [kɔ ̃takt]. Étymol. et Hist. 1842 « établir un contact, des contacts » (J.-B. Richard de Radonvilliers, Enrichissement de la lang. fr., [dict. des mots nouveaux], Paris, Pilout), rare av. le xxesiècle. Dénominatif de contact*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 56.