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CONSENTI, IE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de consentir*.
II.− Adj. Qui est accordé ou accepté.
A.− Domaine jur., fin., pol., admin., etc.Qui a été défini et accepté par les parties contractantes. Impôt consenti. Suivant des formes exprimées dans un acte consenti librement et appelé « constitution », tous les associés nommés « citoyens », concourent également à choisir leurs différents délégués (Destutt de Tracy, Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu,1807, p. 22).Pour l'exécution littérale de tous les articles consentis (Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 2, 1823, p. 34).Le prix consenti aux pensionnaires comprenait tout (Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 203).
B.− Domaine intellectuel.Qui est reconnu unanimement dans son existence ou sa vérité. Entre nous et elle [la communauté nationale], il y a, depuis des millénaires, un lien consenti, un pacte (R. Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 530).
C.− Domaine moral.Qui est accepté volontairement, choisi librement et en toute conscience. La soumission volontaire, la dépendance religieusement consentie, c'est-à-dire la revendication de nous-mêmes comme êtres libres (Amiel, Journal intime,1866, p. 242).Il [le christianisme] mit Dieu − servitude consentie − en place du maître − servitude subie (G. Bataille, L'Expérience intérieure,1943, p. 207).
En partic., domaine amoureux.Caresses insatiables, tout à fait consenties (Michelet, Journal,1849, p. 34).
P. métaph. L'eau vivante vraiment et vraiment féminine Aime le ciel, comme en un hymen consenti, Réflétant ses couleurs... (Rodenbach, Le Règne du silence,1891, p. 46).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃sɑ ̃ti]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 899. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 156, b) 984; xxes. : a) 1 540, b) 1 382.