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COMPROMIS, ISE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de compromettre*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant d'un inanimé] Qui a subi une atteinte, un dommage plus ou moins durable. Fortune compromise par de mauvais placements; récoltes compromises par le mauvais temps. La bonne manière du patron rétablit la gaieté, un moment compromise (Zola, L'Assommoir,1877, p. 573):
1. Cara, ma santé compromise par mes derniers travaux, mon procès, mes soucis, m'a jeté en Touraine où l'air natal vient de me remettre. Balzac, Correspondance,1836, p. 108.
2. Si ces 5 500 combattants (...) subissent un sombre revers, notre cause sera bien compromise. Au contraire, si en ce moment, sur ce terrain, ils réussissent quelque éclatant fait d'armes, alors l'avenir est à nous! De Gaulle, Mémoires de guerre,1954, p. 255.
B.− [En parlant d'une pers., spéc. d'une femme] Dont la réputation, l'honneur ont subi un tort irréparable. Sans se soucier d'être vue, compromise, perdue, elle venait chez lui, chaque soir plus enflammée toujours (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Une Passion, 1882, p. 826).
Rem. On relève cependant compromis, en parlant d'une pers., signifiant « dont la santé est compromise » (cf. G. Sand, Histoire de ma vie, t. 4, 1855, p. 444).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃pʀ ɔmi], fém. [-i:z]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 662. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 370, b) 1 762; xxes. : a) 1 590, b) 1 731.