| ![]() ![]() ![]() ![]() COMPRIMÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de comprimer*. II.− Emploi adj. A.− Qui est fortement serré, pressé ou tassé; dont le volume est réduit sous l'effet d'une pression physique. Les hommes, comprimés dans des espaces trop resserrés (Crèvecœur, Voyage dans la Haute Pensylvanie,t. 3, 1801, p. 75).Des amas de neiges comprimées (A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 39): 1. La tête comprimée entre leurs paumes pour qu'elle n'éclatât point, les jeunes gens soupiraient comme écrasés par la rafale de l'indiscutable beauté.
Miomandre, Écrit sur de l'eau,1908, p. 155. − Spéc., PHYS. Air, gaz comprimé. Une circulation d'eau froide destinée à refroidir le gaz comprimé (A. Ledieu, E. Cadiat, Le Nouveau matériel naval, t. 2, 1899, p. 53).De l'air comprimé sous une pression de un à trois kilos (Arts et litt. dans la Société contemp.,1935, p. 2812). B.− Au fig. Qui est entravé dans son développement ou dans ses manifestations. Passions, pensées comprimées. Quand la liberté de la presse est tout à fait comprimée, l'opinion sommeille, mais rien ne l'égare (Constant, De l'Esprit de conquête,1813, p. 196).Un rire comprimé qui sonne en éternuement (Colette, Claudine à l'école,1900, p. 138): 2. ... toute sa personne avait cet air réduit, comprimé, pour ainsi dire diminué, des gens qui travaillent beaucoup sans agir.
Fromentin, Dominique,1863, p. 216. Fréq. abs. littér. : 396. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 901, b) 412; xxes. : a) 417, b) 531. |