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COMMUNIER2, subst. masc.
A.− Vieux
1. Bourgeois d'une commune :
1. ... les communiers s'alliaient à qui ils pouvaient, parfois à de véritables brigands féodaux. Bainville, Histoire de France,t. 1, 1924, p. 59.
2. Membre d'une milice communale :
2. En l'absence de la chevalerie, tout entière au siège de Tyr, la bourgeoisie hiérosolymite courut aux portes et fit si bonne contenance que les envahisseurs se retirèrent. La chronique de l'Eracles se montre à juste titre fière de l'attitude de ces roturiers, dignes de nos communiers de Bouvines. Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 126.
B.− DR. Propriétaire en commun :
3. Et l'on croit remédier au mal, [de la famille] en découronnant l'homme, en émancipant la femme; en faisant des époux des associés, des concubins, des communiers, des actionnaires d'une entreprise de progéniture. Proudhon, La Pornocratie,1865, p. 257.
Prononc. : [kɔmynje]. Étymol. et Hist. I. 1304 subst. comoner « personne qui est en communauté de biens avec une autre » (Year books of the reign of Edward the first, XXXII-XXXIII, p. 233 ds Gdf. Compl.); 1467 communier (Usem. de la for. de Brecelien, Cart. de Red., Eclairc., CCCLXXVII ds Gdf. Compl.), qualifié comme terme d',,anc. législ.`` par Ac. Compl. 1842; repris au xixes. 1865 (Proudhon, loc. cit.). II. [1398 subst. communyer « membre d'une commune (ici, prob. « syndic ») » (E. Deschamps, éd. G. Raynaud, t. 8, p. 5, 71)]; 1411 communier (Doc. comm. par M. Daussy ds Jouanc.), v. aussi Pat. Suisse rom.; considéré comme ancien dep. Lar. 19e; n'est plus employé que dans un cont. historique. I dér. de commun* « qui appartient à plusieurs », suff. -ier*. II empr. au lat. médiév. communarius « celui qui dans une communauté exerce une charge publique » (1221 ds Du Cange s.v.; v. aussi Nierm., s.v. communiarius), communiarius « membre d'une commune » (1313 ds Latham; v. aussi Nierm.). Fréq. abs. littér. : 5.