| COLLATEUR, subst. masc. HIST., DR. FR. Celui qui conférait, ou avait le droit de conférer un bénéfice ecclésiastique. ♦ Collateur ordinaire. Celui qui conférait un bénéfice de droit commun (cf. Barante, Hist. des ducs de Bourgogne, t. 2, 1821-24, p. 230) : Elle [l'Université] s'était plainte de ce que les papes ne conféraient pas à ses docteurs une assez grande quantité de bénéfices. Les prélats et les collateurs ordinaires leur en donnèrent moins encore...
Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 2,1821-24, p. 259). Rem. 1. Les dict. gén. du xixes. dont Ac. 1798-1878 ainsi que Lar. 20e, Rob. et Quillet 1965 enregistrent collataire, subst. masc. Celui à qui un bénéfice avait été conféré. 2. Les dict. gén. du xixes. dont Ac. 1798-1878, et du xxes. enregistrent collatif, ive, adj. signifiant (en matière bénéficiale) « qui peut être conféré ». Bénéfice collatif; dignité collative. Prononc. et Orth. : [kɔ(l)latœ:ʀ]. [ll] double ds Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Nod. 1844, Fél. 1851, Littré et DG; [l] simple ds Lar. Lang. fr.; [l] ou [ll] ds Pt Rob. Admis ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. Ca 1460 (Villon, Le Testament, éd. J. Rychner et A. Henry, 1330). Empr. au b. lat. collator « celui qui donne, qui confère (un honneur, une dignité) », spéc. « celui qui a le droit de conférer des bénéfices, des offices » en lat. médiév. (1235 ds Mittellat. W. s.v., 833, 39), dér. du rad. du part. passé de conferre (conférer*). Fréq. abs. littér. : 4. |