| COKERIE, subst. fém. Usine de transformation du charbon en coke et d'élaboration des produits qui en sont dérivés. Cokerie gazière (E. Schneider, Le Charbon, son histoire, son destin, 1945, p. 312), cokeries sidérurgiques et minières (Colloque nat. de géogr. appliquée [Strasbourg, 20-22 avr. 1961], 1962, p. 77) : Il en est qui, pour gagner leur fortune, font sortir du sol d'immenses villes usinières, construisent des bâtisses gigantesques, des ateliers, des entrepôts, des tours, des voies ferrées, assemblent et gouvernent un peuple indocile d'ouvriers et vivent jour et nuit en état d'alerte sur les lieux mêmes de leur difficile succès, dans le halètement des forges, sous l'haleine empestée des fourneaux et des cokeries.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 104. Prononc. : [kɔkʀi]. Étymol. et Hist. 1882 (Génie Civil, II, 312 ds Bonn., p. 32). Dér. de coke*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 3. |