| COIN(-)COIN,(COIN COIN, COIN-COIN) onomat. A.− Vx. Cri du cochon. La mèche du fouet s'enroule et se noue à la queue du cochon, qui veut se sauver en faisant coin coin! (G. Sand, Correspondance,t. 4, 1812-76, p. 130). B.− Cri du canard. Le canard (...) poussait de petits coin-coin approbatifs (P. Arène, Contes de Paris et de Provence,1887, p. 262). − P. compar. Succession de bruits stridents émis par une trompe, un klaxon. Un peu plus tard on entendit le coin-coin d'une trompe (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 463). Prononc. et Orth. : [kwε
̃kwε
̃]. Au plur. des coincoin. Étymol. et Hist. 1858, 15 janv. coin coin imitation du cri d'un cochon (G. Sand, loc. cit.); 1887 coin-coin imitation du cri du canard (P. Arène, loc. cit.). Onomatopée imitant le cri de certains animaux (porc, canard), cf. m. fr. coin « cri du porc », 1611 (Cotgr.). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 110. |