Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CODE, subst. masc.
A.− DROIT
1. Ensemble de lois concernant les matières d'une branche du Droit. Code civil, code de Commerce. L'art. 214 du Code civil ordonne à la femme d'habiter avec son mari (Durkheim, De la Division du travail social,1893, p. 40).
P. méton.
a) Volume contenant le code. Il prit un code et se mit à le feuilleter (A. France, Le Crime de Sylvestre Bonnard,1881, p. 481).
b) Droit, lois. Cette femme étudiait le code (Balzac, Gobseck,1830, p. 429).
2. P. ext. et en partic. Loi ou décret étendu régissant une matière de Droit. Code de l'enregistrement, code de la route. Je connais le code de la route, moi (Queneau, Zazie dans le métro,1959, p. 144).
P. ell. Phares code ou absol. code. Système du dispositif d'éclairage d'un véhicule automobile, moins éblouissant que les phares, prévu par le code de la route et utilisé par exemple lorsque ce véhicule croise un autre usager de la route. Rouler en code. Synon. récent feux de croisement(cf. Ch. Chapelain, Cours mod. de techn. automob., 1956, p. 312).
3. HIST. Ensemble de la législation qui régit un pays. Les codes babyloniens, assyriens, hittites, qui présentent maintes ressemblances avec les divers codes israélites et juifs que la Bible a conservés (Philos., Relig., 1957, p. 4201).
En partic. [Dans l'Empire romain] Compilation de lois, de constitutions impériales. Code théodosien, code Justinien (cf. Guizot, Hist. gén. de la civilisation en Europe,leçon 2, 1828, p. 27).
B.− P. anal.
1. SOCIOL., HIST. Ensemble de coutumes ou de règles parfois écrites, qu'il est convenu de respecter dans une matière, dans un domaine, dans un milieu donné. Code de l'honneur (Maurois, La Vie de Disraëli,1927, p. 151).Tout était prévu, même la manière d'éternuer, dans ce code de la politesse française (G. Sand, Histoire de ma vie,t. 3, 1855, p. 171).Il (...) prit le code du duel (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Un Lâche, 1884, p. 921).
2. Techniques de la communication, de l'information
a) Langage secret servant à échanger des informations. Synon. chiffre.Comité dont le nom de code est le « Maud committee » (Goldschmidt, L'Aventure atomique,1962, p. 29).
b) LING., SÉMIOTIQUE ,,Ensemble de règles ou contraintes qui assurent le fonctionnement du langage`` (Media 1971) , p. ext. d'un système de signes quelconque fonctionnant dans un domaine.
P. méton. Recueil contenant la liste des équivalences entre signifiants et signifiés d'un domaine. Code de signaux (Barber. 1969).
c) Système de symboles permettant de représenter une information dans un domaine technique [informatique, télécommunications, techniques audio-visuelles]. Code binaire, code numérique (cf. Berkeley, Cerveaux géants, 1957, p. 61); code typographique (La Civilisation écrite, 1939, p. 1602) :
Télégraphe automatique Wheatstone. − Dans cet appareil, très employé en Angleterre, on prépare les signaux d'avance en perforant une bande de papier suivant le code morse. A. Leclerc, Manuel de télégraphie et téléphonie,1924, p. 140.
Prononc. et Orth. : [kɔd]. Enq. : /kod/. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1236 « recueil de lois et règlements » (H. d'Andeli, [Bataille des sept arts], IV, 366 ds T.-L.); 2. a) 1866 « système de transcription d'un message » mar. code de signaux (Lar. 19e); b) 1916 ling. (Saussure, Cours de ling. gén., p. 47); 3. 1941 p. réf. à certaines normes du code de la route « feux de croisement » (Morand, L'Homme pressé, p. 93). Empr. au lat. codex « tablette pour écrire » d'où « registre, écrit » en lat. class.; « recueil de lois et constitutions » dep. le iies. (Codex Gregorianus ds TLL s.v., 1406, 75); le sens 2 a pourrait être empr. à l'angl. code qui est attesté dans le même emploi dep. 1808 (Wellington ds NED). Fréq. abs. littér. : 1 042. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 157, b) 1 635; xxes. : a) 1 562, b) 774. Bbg. Barthes (R.). Él. de sémiologie. Communications. 1964, t. 4, pp. 91-135. − Gentilhomme (Y.). Interférences de vocab. entre deux sc., ling. et mathématique. Lang. fr. 1973, no17, pp. 48-49. − Gohin 1903, p. 342. − Hamon (P.). Analyse du récit. Fr. mod. 1974, t. 42, p. 137. − Rog. 1965, p. 107.