| CODÉINE, subst. fém. Alcaloïde à propriétés narcotiques, extrait de l'opium ou préparé par synthèse à partir de la morphine et utilisé comme sédatif de la toux. Synon. méthylmorphine.Une potion composée de bromure, de morphine, de codéine, enfin d'un choix des plus aimables stupéfiants (E. et J. de Goncourt, Journal,1889, p. 932).Le matin et le soir j'ai des quintes de toux abominables. On les avait d'abord fait disparaître avec de la codéine (Mérimée, Lettres à la famille Delessert,1870, p. 145).Prononc. et Orth. : [kɔdein]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1832 (Robiquet, Nouvelles Observations sur les principaux Produits de l'Opium, Annales de Chimie et de Physique, t. 51, Paris, Crochard, p. 264 : Cette matière, à laquelle j'ai donné le nom de codéine). Formé sur le gr. κ
ω
́
δ
ε
ι
α « tête de plante (en particulier de pavot) »; suff. -ine*. Fréq. abs. littér. : 4. DÉR. Codéthyline, subst. fém.Homologue de la codéine, préparé par synthèse à partir de la morphine et utilisé, sous forme de chlorhydrate, comme analgésique (en collyre), hypnotique et calmant de la toux. Synon. éthylmorphine.Attesté ds Lar. 19eSuppl. 1890-Lar. encyclop. et ds Quillet 1965.− 1reattest. 1890 (Lar. 19eSuppl.); du rad. de codéine et de éthyle*, suff. -ine*. |