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CÔCHER, COCHER3, verbe trans.
Vx et rare. [Le suj. désigne le coq et p. ext. un oiseau mâle] Couvrir la femelle. Un coq qui coche une poule (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 168).Un coq, un moineau, côchent vingt à trente fois leur femelle dans l'espace de quelques heures (Virey ds Lar. 19e).
P. anal. [En parlant de l'homme] Quand je coche quelques gaillardes, un soir de bataille, je tourne le nez et m'endors tout soudain (...) sans me tarabuster comme toi (A. Arnoux, Abisag,1919, p. 182).
Rem. Emploi adj. œufs côchés. Œufs fécondés (attesté ds DG, Quillet 1965).
Prononc. et Orth. : [koʃe]. Guérin 1892, DG, Lar. 20e, Lar. encyclop.-Lar. Lang. fr. signalent la graph. cocher sans accent sous l'infl. de coq. Cette graphie est celle de Ac. 1694-1762, alors que Ac. 1798-1932 écrit côcher. Étymol. et Hist. Ca 1202 chauchier « couvrir (une poule en parlant d'un coq) » (Renart, éd. M. Roques, 15969); ca 1256 caukier (Aldebrand de Sienne, Régime du corps, 178, 18 ds T.-L.); xvies. les coqs cochent (Moyen de parvenir ds Guérin). Du lat. class. calcare « fouler, piétiner, presser » (d'où l'a. fr. chauchier « fouler ») attesté dès le 1ers. au sens de « couvrir » en parlant des oiseaux (Columelle ds TLL s.v., 134, 72). La forme mod. est due à l'infl. de la forme pic. ou à une dissimilation (cf. cauchemar), ou à l'infl. de coq à qui le mot doit aussi la graphie -o-.