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COAGULÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de coaguler*.
II.− Adj. [En parlant d'un liquide organique d'orig. hum. ou animale] Figé en une masse plus ou moins solide. Caséum coagulé (A.-F. Pouriau, La Laiterie,1895, p. 4).Une grande flaque de sang coagulé (Abellio, Heureux les pacifiques,1946, p. 301).
− P. métaph. L'obscurité, à quelques pas, est si compacte, si coagulée, si poisseuse, que le soleil s'y éteindrait. (Bloy, La Femme pauvre,1897, p. 174).Il [Jérôme] dut attendre (...) pour recommencer à se frayer un chemin à travers cette foule coagulée (P. Vialar, La Rose de la mer,1939, p. 205).
− P. ext. Souillé de sang coagulé. Un blessé curieux qui effleure les linges sensibles et coagulés, (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1891, p. 110).Les vêtements ensanglantés de la petite victime, dont on devinait le visage, versé sur le traversin, parmi les cheveux coagulés (R. Martin du Gard, Les Thibault,La Belle Saison, 1923, p. 868).