| CLEARING, subst. masc. FIN. Procédé permettant de centraliser et d'organiser les opérations de compensation en vue de la liquidation des créances et des dettes entre banques ou entre pays. Si n est le nombre de participants au clearing, la liquidation générale n'exige que n paiements au lieu de n (n − 1) paiements bilatéraux (L'Univers écon. et soc., 1960, p. 2811).♦ Accord de clearing. Accord international visant à établir un système de compensation permanente dans les échanges entre deux ou plusieurs pays (cf. Barr. 1974). Rem. Ce terme, empr. à l'angl. pour désigner des offices ou des systèmes de compensation, n'est employé que rarement au sens général de compensation, p. ex. dans une traduction (L'Univers écon. et soc., 1960, p. 2811 : Samuelson a eu tort d'écrire que la « monnaie est le plus efficace des systèmes de clearing ») ou dans l'anglicisme clearing-house, synon. de chambre de compensation. Prononc. : [kliʀiŋ]. Warn. 1968 transcrit également [klε-]. À ce sujet cf. Kamm. 1964, p. 99 : ,,Le groupe ea ne se francise pas, mais se dit [i] dans : speaker, steamer, et dead-head, great event, please, clearing-house.`` Étymol. et Hist. 1833 fin. clearing-house « chambre de compensation » (M. Chevalier, Lettres sur l'Amérique du Nord, 1ernov. ds Quem.); 1941, 22 févr. clearing « système de compensation (dans les transactions internationales) » (L'Œuvre). Empr. à l'angl. clearing, part. prés. substantivé du verbe [to] clear « éclairer, éclaircir, mettre en ordre libérer (p. ex. d'une dette) », attesté comme terme de fin. au sens de « libération d'une dette » dep. 1580 (ds NED) et employé notamment en composition dans le subst. clearing-house (dep. 1832 ds NED) désignant l'institution créée par différentes banques pour faire en un même endroit toutes les opérations de compensation. Fréq. abs. littér. : 1. |