| CLAYMORE, subst. fém. Grande épée à deux mains des anciens soldats écossais : Elle tenait à la main une sorte d'écran de paille dorée; au milieu, s'encadrait la miniature d'un paysage : sapins, ruines, rayon de lune éclairant un Écossais de Walter Scott qui, la claymore en travers de ses genoux, rêvait assis au bord de l'abîme.
Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 394. − P. ext. Épée à garde enveloppante encore portée par les soldats écossais appelés highlanders. Je choisis un estramaçon du genre des nouvelles claymores écossaises (J. de La Varende, L'Amour de M. de Bonneville,1955, p. 108). Prononc. et Orth. : [klεmɔ:ʀ]. Ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1804 glaymore (Johnson, Voy. dans les Hébrides, 149 ds Barb. Infl., tract. no13, p. 9); 1819 claymore (De Montveran, Hist. de la situation de l'Angleterre, III, 597, ibid.). Empr. à l'angl. claymore (ou parfois glaymore), désignant la grande épée des soldats écossais et p. ext. une plus petite épée à garde enveloppante, attesté dep. 1772 et lui-même empr. au gaélique claidheamh mòr littéralement « grand sabre » (NED). Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Barb. Infl. 1923, p. 9 − Bonn. 1920, p. 28. |