| CLAVICULE, subst. fém. Os long reliant l'acromion au sternum. Clavicule démise (G. Leroux, Le Parfum de la dame en noir,1908, p. 132).Se casser la clavicule (Colette, La Maison de Claudine,1922, p. 14):La ruche qui se joue au bord des clavicules,
Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher,
Défend pudiquement des lazzi ridicules
Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.
Baudelaire, Les Fleurs du mal,Danse macabre, 1857-61, p. 168. Prononc. et Orth. : [klavikyl]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1541 (J. Canappe, Tables anat., 6 ro-Delb. ds Quem.).
Empr. au lat. class. clavicula proprement « petite clef » terme d'anat. « astragale » en lat. médiév. (1230-52 ds Mittellat. W. s.v., 692, 72) p. anal. de fonction; cf. clef « clavicule » 1574-80 (A. Jamyn ds Hug.). Fréq. abs. littér. : 144. DÉR. 1. Claviculaire, adj.Relatif à la clavicule. Os claviculaire (Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 3, 1805, p. 243).− [klavikylε:ʀ]. − 1reattest. 1572 (Paré,
Œuvres, éd. J.-F. Malgaigne, XIV, 11), répertorié par les dict. dep. 1845, Besch.; de clavicule, suff. -aire*. − Fréq. abs. littér. : 18. 2. Claviculé, ée, adj.Qui est pourvu de clavicules. Animaux claviculés (Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 4, 1805, p. 250).− Dernière transcr. ds DG : kla-vi-ku-lé. − 1reattest. 1805, supra; de clavicule, suff. -é*. − Fréq. abs. littér. : 4. |