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CITRIN, INE, adj.
Qui rappelle la couleur du citron. Une teinte citrine. Un liquide citrin (E. Garcin, Guide vétér.,1944, p. 111).
− Emploi subst.
♦ MINÉR. (Pierre) citrine. Pierre semi-précieuse (variété de quartz colorée en jaune) appelée encore fausse topaze.
Rem. On dit aussi pierre de citrine.
♦ MYCOLOGIE. (Amanite) citrine. Champignon non comestible à chair épaisse et blanche, et dont le chapeau est le plus souvent d'un jaune citron. La citrine est très commune dans les bois feuillus et à aiguilles, en été et en automne, dans les terrains sablonneux légers, surtout sur sol acide (H. Romagnesi, Petit atlas des champignons, Paris, Bordas, 1969, t. 2, p. 62).Autre variété de champignons jaillie de l'ombre humide, variété peut-être moins vénéneuse que la citrine, mais qui eût fait vomir les cancans des commères (H. Bazin, Le Bureau des mariages,1951, p. 175).
Prononc. et Orth. : [sitʀ ε ̃], fém. [-in]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. A. Adj. av. 1150 « (d'une pierre précieuse) qui a la couleur du citron » (Lapidaire de Marbode, 343 ds Anglo-norm. Lapidaries, éd. Studer et Evans, p. 41). B. Subst. fin xiies. subst. fém. citrine « sorte de pierre précieuse » (Simund de Freine, Rom. de philosophie, éd. J. E. Matzke, v. 464); xiiies. subst. masc. cytherin « id. » (Troisième lapidaire en prose, XIV ds Anglo-norm. Lapidaries, éd. Studer et Evans, p. 144); 1536 citrin (ds Hug.). A empr. au lat. médiév. citrinus « qui a la couleur du citron » (viie-viiies. ds Mittellat. W. s.v., 652, 70); B substantivation de A, cf. citrinus désignant plusieurs matières de couleur citron. Fréq. abs. littér. : 2.