| ![]() ![]() ![]() ![]() CISELÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de ciseler*. II.− Adj., ORFÈVR., SCULPT. Orné de ciselures; délicatement sculpté. Le saint-sépulcre (...) est une coupole aérienne et ciselée (Lamartine, Voyage en Orient,t. 1, 1835). ♦ Emploi subst. La chapelle : délicieuse, ouvrage de fouillure, de ciselé (Flaubert, Par les champs et par les grèves,1848, p. 160). − P. anal., TISS. Velours ciselé. Velours à fleurs ou à ramages obtenu en combinant des armures de velours coupé et de velours bouclé (cf. C. Blanquet, Technol. des métiers de l'habill., 1948, p. 104). − Au fig., LITT., MUS. Travaillé avec un soin délicat jusque dans les détails. La nuit presque venue des hauteurs écoutait le poème qui était fait d'un seul chant ciselé et fidèle (Jouhandeau, M. Godeau intime,1926, p. 192). Prononc. : [sizle]. Fréq. abs. littér. : 316. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 692, b) 500; xxes. : a) 374, b) 259. |