| CINÉMATOGRAPHIQUE, adj. Qui se rapporte au cinéma : 1. La transcription en langage cinématographique du sujet retenu fut confiée à de nombreux spécialistes de l'adaptation, du traitement, du découpage, du dialogue.
G. Sadoul, Hist. d'un art,1949, p. 228. SYNT. Art, firme, industrie, marché, personnel, production cinématographique; adaptation, bande, critique, film, œuvre, projection, spectacle cinématographique; Institut des hautes études cinématographiques. − Spéc. Qui est propre ou qui convient particulièrement au cinéma (en tant que technique et art) : 2. J'étudie son séduisant visage d'une mobilité cinématographique, qui exprime tour à tour l'exaltation, la révolte, une férocité nègre, une mélancolie énigmatique...
Colette, Claudine s'en va,1903, p. 212. 3. Quand j'écrivais en 1906, le Bourg régénéré, qui est, dans la forme, m'a-t-on dit souvent, la plus « cinématographique » de mes œuvres, je n'ai pas songé une seconde au cinéma, ...
Romains, Les Hommes de bonne volonté,1932, p. XIV. Prononc. et Orth. : [sinematɔgʀafik]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1896 (La Nature, 4 janv. ds Giraud). Dér. de cinématographe, v. cinéma; suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 84. DÉR. Cinématographiquement, adv.a) Par les moyens du cinéma. Entre ses mains [de Cocteau], le réel, cinématographiquement visité (...) fond et refond sa géométrie (Colette, La Jumelle noire,1938, p. 207).b) En ce qui concerne le cinéma. MlleSylviane, de la Comédie Française (...). Elle est vierge, cinématographiquement parlant (Morand, France-la-Doulce,1934, p. 16).− [sinematɔgʀafikmɑ
̃]. − 1reattest., av. 1910, oct. (O. Mirbeau ds Lar. mens., no44, p. 792); de cinématographique, suff. -ment2*. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 50 (s.v. cinématographiquement), p. 55. |