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CIMIER2, subst. masc.
BOUCH., VÉN. Morceau de la croupe du cerf, du chevreuil, du daim. Cimier de bœuf (Littré); une pièce de cimier, du cimier de cerf (Ac. 1878). Enfin comme rôt un cimier de chevreuil (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 188).
Rem. Plusieurs dict. gén. et techn. du xixeet xxes. précisent qu'en termes de vén., le cimier est la croupe d'un cerf ou d'un daim que l'on offre au maître de l'équipage (cf. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Littré, DG, Guérin 1892, Quillet 1965).
Prononc. Cf. cimier1. Étymol. et Hist. Ca 1160 vén. cimier « croupe des animaux de chasse depuis la dernière côte, y compris la queue » (B. de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 14970); 1611 « pièce de bœuf située près de la queue » (Cotgr.). Origine discutée; peut-être dér. avec suff. -ier* de cime* « partie extrême », la croupe étant légèrement surélevée par rapport à l'ensemble du dos de l'animal (FEW t. 2, p. 1610, note 8). Les rapports avec l'all. Ziemer, terme de vénerie, sont obscurs; un empr. au m. h. all. zimere « croupe » (Kluge20; Brüch ds Z. rom. Philol., t. 40, 1920, pp. 324-325; EWFS2) fait difficulté, ce mot n'étant pas attesté av. ca 1220 Gottfried von Strassburg, Tristan, 2903 et 2939 [adaptation du Tristan de Thomas] d'apr. G. Tilander ds Studia Neophilologica, t. 13, 1940-41, pp. 8 et 9; v. aussi Lexer. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Brüch (J.). Zu Meyer-Lübkes etymologischem Wörterbuch. Z. rom. Philol., 1920, t. 40, pp. 324-325. − Tilander (G.). Org. et développement de sens de cimier. St. neophilol. 1940, t. 13, pp. 1-10.