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CHRONIQUE2, adj.
A.− MÉD. [En parlant d'une maladie] Dont les symptômes apparaissent lentement, qui dure longtemps et s'installe parfois définitivement. Affection, bronchite, maladie chronique. Anton. aigu.À une maladie chronique le moindre prétexte sert pour renaître (Proust, La Prisonnière,1922, p. 22):
1. Quant à Chopin, Papet ne lui trouva plus aucun symptôme d'affection pulmonaire, mais seulement une petite affection chronique du larynx qu'il n'espéra pas guérir et dont il ne vit pas lieu à s'alarmer sérieusement. Sand, Histoire de ma vie,t. 4, 1855, p. 446.
Spéc. Alcoolisme chronique. Ensemble de troubles caractérisant l'ingestion excessive et répétée de boissons alcoolisées. Une grave question, la part de responsabilité chez un meurtrier atteint d'alcoolisme chronique (Zola, Nana,1880, p. 1371).
P. iron. Sa femme, atteinte d'une maladie chronique de nettoyage (Maupassant, Contes et Nouvelles,t. 1, En famille, 1881, p. 342).
B.− Au fig. [En parlant d'une situation, d'un état d'esprit] Qui est établi depuis longtemps et se prolonge. Chômage chronique. Ce pauvre poète si nerveusement constitué, souvent vaporeux autant qu'une femme, dominé par une mélancolie chronique (Balzac, Louis Lambert,1832, p. 59):
2. « Ce que cette sorte de perpétuelle menace pesant sur les hommes qui avaient la charge de gouverner, cet état presque chronique de crise, ces marchandages (...) auront pu coûter au pays est proprement incalculable ». De Gaulle, Mémoires de guerre,1959, p. 264.
Prononc. et Orth. : [kʀ ɔnik]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1314 ulceres croniques (H. de Mondeville, La Chirurgie, 1526, éd. Ch. Bos, II, p. 56). Empr. au b. lat. chronicus, terme médical. Fréq. abs. littér. : 223. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 229, b) 293; xxes. : a) 325, b) 404.
DÉR. 1.
Chronicité, subst. fém.État, caractère d'une maladie chronique. Les formes graves [de névralgie faciale] peuvent passer à la chronicité rendant la vie impossible au malade (Quillet Méd.1965, p. 365).Attesté ds tous les dict. gén. sauf Ac. 1798. [kʀ ɔnisite]. Ds Ac. 1835-1932. 1reattest. 1835 (Ac.), de chronique, suff. -ité*. Fréq. abs. littér. : 1.
2.
Chroniquement, adv.D'une manière chronique. Tu n'es qu'un bon garçon gâté par l'oisiveté, pour l'instant, et, chroniquement, par l'alcool (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 213).Attesté ds la plupart des dict. gén. sauf Ac. et DG. [kʀ ɔnikmɑ ̃]. 1reattest. 1838 (Ac. Compl. 1842); de chronique, suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 3.