| CHOSE2, mot. inv. [Sans article] I.− Nom en constr. d'appos. ou d'attribut. A.− Familier 1. En constr. d'appos. aux appellatifs Monsieur, Madame, Mademoiselle, pour remplacer le nom propre que l'on ne veut ou ne peut pas préciser. Le petit Chose. Si nous nous arrêtions chez Chose ... tu sais, le fameux pâtissier (A. Daudet, Jack,t. 1, 1876, p. 27).Les sieurs Machin et Chose... − Ils m'agacent avec leurs noms impossibles (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 60).L'abbé Chose, dont le nom ne marque pas dans ma mémoire (H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 82). 2. Pour remplacer toute espèce de mot que l'on ne connaît pas, ou que l'on a oublié, ou que l'on ne veut pas nommer. Synon. truc, machin, bidule (pop.).Je fais la bouche en chose de poule (J. Vallès, L'Enfant,1879, p. 258): 1. Il ... étendit le bras sans rien dire.
− Qu'est-ce que tu veux?
− Mon ... mon ... machin.
− Quel machin?
− Mon ... chose, tu sais bien! ... je dors, nom de Dieu! ... Mon pantalon!
Courteline, La Conversion d'Alceste,Margot, 1890, p. 82. B.− Fam. Nom en constr. d'attribut (plus rarement d'appos.), avec valeur d'adj. caractérisant. ♦ Être un peu chose. Être un peu niais, stupide. Les officiers sont si chose (propos d'un garde national) (Goncourt, Journal,IV, 11 avr. 1871ds M. Fuchs, Lexique du Journal des Goncourt, 1912). ♦ Être tout chose. Être décontenancé, mal à l'aise, pour une raison physique ou morale indéfinissable. Un air tout chose; rendre qqn tout chose. Synon. désappointé, embarrassé, interdit, perplexe, souffrant, triste.Hier soir, je me suis aperçu que j'avais froid, que j'étais tout chose (Stendhal, Correspondance,t. 1, 1800-42, p. 283).− T'es tout chose. − Moi, je suis chose! − Eh oui, t'es chose, t'as l'air d'un enterrement (Balzac,
Œuvres diverses, t. 1, 1850, p. 573).Elle devient toute chose, elle a des frissons, des envies de vomir (Zola, Nana,1880, p. 1472): 2. − Je ne les savais pas [les Navet] si cachottiers, dit M. Bornet. Pour ma part, je n'aurais jamais acheté un bateau à vapeur tout seul, sans eux. Fiez-vous aux amis. Enfin! Je remarquais, ces temps derniers, qu'ils avaient l'air chose. Parbleu, c'était ça.
J. Renard, La Lanterne sourde,1893, p. 58. II.− Mot-outil pour l'expression de l'inanimé; élément nominal formant avec l'élément adjoint un syntagme binaire qui a valeur de pronom ou d'adverbe indéfini neutre. A.− L'élément adjoint est un adj. pronom. indéf., plus rarement un adj. qualificatif de sens général. 1. Le syntagme peut commuter avec le pron. indéfini neutre tout : a) Sur toute chose. Par-dessus tout, préférablement. Ce qui reste, par-dessus toute chose, et sur les ruines du mal, c'est cette volonté divine qui a mis le bien dans l'unité et dans la communion (P. Leroux, De l'Humanité,t. 1, 1840, p. 188). b) Avant toute chose. Avant tout, en priorité. 2. Le syntagme n'est pas commutable avec tout a) Quelque chose (cf. infra C). b) Autre chose. Quelque chose de distinct ou de différent. Dire, proposer, montrer autre chose; parler d'autre chose, penser à tout autre chose; voici bien autre chose, voilà autre chose, il s'agit d'autre chose, à défaut d'autre chose. Il pensait à autre chose et n'avait pas entendu la question (Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 131): 3. ... Lorsque j'admire un dramaturge, on me dit : « Soit, mais ce n'est pas du théâtre. » Lorsque j'admire un sportif, on me dit : « Soit, mais ce n'est pas du sport. »... Mais alors, demandais-je : « Qu'est-ce que c'est? » Mon interlocuteur hésite, l'œil dans le vague, et murmure : « Je ne sais pas... C'est autre chose. » J'ai fini par comprendre que cet autre chose était, somme toute, la meilleure définition de la poésie.
Cocteau, Poésie critique 2,1959, p. 148. − [Avec un compl. introd. par que] :
♦ (Bien) autre chose que : 4. Je soulevai le seau jusqu'à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C'était doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu'un aliment. Elle était née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l'effort de mes bras. Elle était bonne pour le cœur, comme un cadeau.
Saint-Exupéry, Le Petit Prince,1943, p. 483. ♦ Avoir autre chose à faire que. Avoir quelque chose de plus important que. On avait autre chose à faire que de s'occuper de bibliographie (Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854, p. 565). ♦ Ce n'est pas autre chose que. Cela revient à (cf. P. Leroux, De l'Humanité, t. 1, 1840, p. 185). − [Pour désigner des faits totalement différents l'un de l'autre] Autre chose (est) de + inf.Autre chose est de s'opposer et autre chose de se contredire (Saint-Exupéry, Citadelle,1944, p. 586). ♦ C'est (tout) autre chose! C'est une situation (toute) différente. Synon. ce n'est pas (du tout) la même chose! c) Grand-chose [Toujours dans un énoncé négatif, à négation composée, et immédiatement précédé de pas, plus ou jamais] De très peu d'importance, presque rien, pas beaucoup. Ce n'est pas, cela ne vaut pas grand-chose. Ne pas faire, espérer, répondre grand-chose. Ne pas y comprendre grand-chose, cela ne signifie pas grand-chose. Pas grand-chose de bon. Mesa. − Vous savez que je ne connais pas grand'chose aux madames (Claudel, Partage de midi,1949, I, p. 1070): 5. Il m'a d'abord dit qu'on me dépeignait comme étant d'un caractère taciturne et renfermé et il a voulu savoir ce que j'en pensais. J'ai répondu : « C'est que je n'ai jamais grand-chose à dire. Alors je me tais ».
Camus, L'Étranger,1942, p. 1171. − [Avec absence de l'élément ne] Je suis parti de pas grand chose (Queneau, Pierrot mon ami,1942, p. 46). − Fam., emploi subst. avec art. indéf. Une personne qui a peu de moralité. Synon. vaurien.Une femme qui a dépassé la cinquantaine et qui ne reçoit que des jeunes gens! Une ancienne pas grand'chose (Zola, Pot-Bouille,1882, p. 22). B.− L'élément adjoint est un adverbe de quantité indéfinie antéposé. ♦ Peu de chose. Peu; une chose de peu d'importance. C'est peu de chose; il suffit de peu de chose pour ... Il faut si peu de chose pour me rendre heureux. Le grave est qu'il en faut encore moins pour me détraquer (Duhamel, Confession de minuit,1920, p. 24). ♦ À peu de chose près. Anton. à beaucoup près.C'était, à peu de chose près, la vie d'un petit reporter de province (Simenon, Les Vacances de Maigret,1948, p. 141). C.− Quelque chose [Quelque a valeur d'adj. indéfini, proche pour le sens de l'art. un, dont il représente ici la forme neutre; il sert à exprimer différents modes de réalités dans des constr. figées] 1. Réalité non définie ou peu définie a) Réalité objectivement indéfinissable ou demeurée parfois provisoirement indéfinie par la volonté du locuteur. Anton. (ne ...) rien.Avoir quelque chose à apprendre, à chercher, à craindre, à découvrir, à dire, à espérer, à faire, à inventer, à oublier, à redire, à trouver, à voir; oublier quelque chose. Si monsieur permettait, j'irais chercher quelque chose chez le traiteur (Leclercq, L'Humoriste,1835, 9, p. 416): 6. Lisa resta inquiète. Quenu la voyait réfléchir, regarder autour d'elle du matin au soir, comme si elle avait perdu quelque chose.
Zola, Le Ventre de Paris,1873, p. 650. 7. argante, avance. − Un fils qui se marie sans le consentement de son père!
scapin. − Oui, il y a quelque chose à dire à cela. Mais je serais d'avis que vous ne fissiez point de bruit.
Claudel, Le Ravissement de Scapin,1952, p. 1322. Loc. Quelque chose me dit que ... Mon intuition me dit que... : 8. ... j'avais raison, en vous conseillant de marcher un peu vers le Sud avant de rejoindre votre Shikh-Salah. Quelque chose me disait que ce massif d'Éguéré n'avait pas d'intérêt, au point de vue qui vous importe.
Benoit, L'Atlantide,1919, p. 66. b) Réalité relativement définie par la situation et les usages. ♦ Prendre quelque chose. Prendre un peu de nourriture ou de boisson. Synon. consommation.Prendre quelque chose de chaud, un petit quelque chose. Mais entrez, monsieur, asseyez-vous. Vous prendrez bien quelque chose (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Les Sœurs Rondoli, 1884, p. 1280). c) Réalité indéfinie mais qualifiée par une précision subséquente. Quelque chose de + adj. inv.Quelque chose de beau, de bon, de grand, de vrai, de vague, de bleu, de neuf, de nouveau, de fâcheux, de merveilleux. Il y a quelque chose de vrai dans ce que vous dites. Il a quelque chose de bienveillant dans la physionomie (Delécluze, Journal,1828, p. 107). − Familièrement. Ou réalité approximativement définie par une analogie. Quelque chose comme, quelque chose qui ressemble à, quelque chose d'approchant. Synon. Quelque chose d'analogue, de comparable, de la sorte, de ce genre, de cet acabit, dans ce goût.Elle entendit monter de la profondeur quelque chose comme un gémissement et, bientôt, comme un sanglot (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Suzanne et les jeunes hommes, 1941, p. 212).Il est licencié ès lettres, ou quelque chose dans ce goût (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 43). − En emploi adverbial. Quelque chose comme + adj. numéral cardinal.Synon. environ.Il y a quelque chose comme huit jours : 9. Depuis quelque chose comme vingt ans, pas une maison écroulée dont il [Gütlight] n'eût contribué à cimenter les pierres! ...
Courteline, Les Linottes,1912, p. 81. 2. Réalité indéfinie ou peu définie, mais valorisée a) En majoration. Quelque chose qui a de la valeur − [Pour désigner un inanimé] ♦ Faire quelque chose Ne pas rester oisif. Faites quelque chose! : 10. C'était une journée de pluie, une journée où il n'y avait rien d'amusant à faire.
« Faites-vous quelque chose aujourd'hui? dit MmeStrauss.
− Non, répond MmeSichel.
− Eh bien, je vous emmène, je vais voir ma tante Mélanie, vous me tiendrez compagnie en voiture ».
E. et J. de Goncourt, Journal,1890, p. 1162. Avoir un métier, une situation : 11. « Il n'y a plus de temps à perdre. Il est temps que je me trouve une place ». Dans ces trois lettres, M. de Coantré expliquait en quelques mots sa situation, et demandait à « faire quelque chose ». Il insistait sur ses talents d'infirmier.
Montherlant, Les Célibataires,1934, p. 800. [Faire] Quelque chose d'efficace, pour venir en l'aide à quelqu'un, pour remédier à une situation. Yanek est arrêté. Il est arrêté, c'est sûr. Il faut faire quelque chose (Camus, Les Justes,1950, II, p. 330).Si vous pouviez faire quelque chose pour lui! Il faudrait faire quelque chose pour lui. Mais comment aider un juge (Camus, La Peste,1947, p. 1415).[Faire] Quelque chose de grand, d'important, de réussi : 12. Les dix livres qui suivent à partir du livre le Revolver sont un drame comme je n'en ai point fait de plus grand, si j'ai fait quelque chose dans ma vie. Je suis content de cette œuvre.
Hugo, Correspondance,t. 2, 1865, p. 511. ♦ C'est (déjà) quelque chose! Quelque chose d'important, un résultat positif. C'est déjà quelque chose que d'avoir séparé nos logements à Paris (Constant, Journaux intimes,1805, p. 185). ♦ Arriver à quelque chose. À un résultat positif, réussir. ♦ Chercher, trouver quelque chose. Un emploi qui permette de vivre. Il cherche quelque chose qui le fera devenir quelqu'un (Prévert, Paroles,1946, p. 60). ♦ Avoir quelque chose dans le ventre. Du courage, de la volonté (cf. R. Martin du Gard, Devenir, 1909, p. 21). ♦ Être pour quelque chose dans (une affaire). Contribuer en quelque façon à son succès. ♦ Être bon à quelque chose. Être utile. ♦ Proverbe. À quelque chose malheur est bon : 13. Peu importent les raisons personnelles pour lesquelles, au cours de ce semestre, je me suis progressivement détourné du théâtre. À quelque chose malheur est bon : le premier élan de ma liberté retrouvée m'a rejeté vers ma vraie vocation, le roman. Je me suis attelé aux Thibault.
R. Martin du Gard, Souvenirs autobiographiques,1955, p. LXXX. − [Pour qualifier une pers.] ♦ Être quelque chose. Avoir une fonction officielle (cf. être quelqu'un) : 14. Risques pour risques, allons piller les possessions espagnoles en vrais marins!... Nous nous battrons en même temps pour la liberté, et nous deviendrons quelque chose; l'ancien sera amiral, et nous, capitaines, lieutenans, officiers, au service des républiques! ...
Balzac, Annette et le criminel,t. 1, 1824, p. 177. 15. ... faites-vous une affaire d'être aimable, ou du moins très poli pour chacune des personnes qui vont dans ce salon. Vous serez quelque chose dans le monde, vous pourrez espérer de plaire à une femme aimable quand vous serez porté par deux ou trois salons.
Stendhal, Vie de Henry Brulard,t. 2, 1836, p. 434. ♦ Se croire quelque chose. Se prendre pour un personnage important : 16. Entre nous, mon père « s'en croyait », il était glorieux. − « S'en croire? ... » Vous voulez dire se prendre pour quelqu'un et quelque chose; par suite avoir des visées...
− Tout juste, monsieur.
Pesquidoux, Le Livre de raison,1932, p. 94. ♦ Compter pour quelque chose (aux yeux de quelqu'un). Avoir du mérite, du prix : 17. Si le peuple a été compté pour quelque chose dans la rénovation de ses anciennes assemblées, il doit cette restitution de ses droits aux écrivains patriotiques qui ont démasqué les vues ambitieuses des ordres favorisés, jaloux de perpétuer leur domination; ...
Marat, Les Pamphlets,Appel à la Nation, 1790, p. 123. b) En péjoration et p. euphém. ♦ Il lui est arrivé quelque chose. Quelque chose de grave, un malheur : 18. « Ah! mon pauvre Tanneguy, qu'avez-vous? Quel malheur nous est survenu? Est-ce qu'il est arrivé quelque chose à ma cousine Amélie? Est-ce que l'asthme de ma tante Augustine va plus mal?
Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse,1883, p. 101. 19. Par sa fenêtre, ma mère voit arriver Marinette. Elle va s'asseoir au milieu de la cuisine et se met à pleurer afin que Marinette la trouve en larmes.
− Mon Dieu? Qu'est-ce que vous avez, maman?
− J'ai des idées.
Pas moyen de savoir. On devine que ce sont des idées de suicide. Sûrement, elle a quelque chose.
Renard, Journal,1898, p. 496. ♦ Il y a quelque chose. Quelque chose de louche, un mystère inquiétant. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Ça n'est pas naturel, vous êtes plus blême que jamais, il y a quelque chose là-dessous (Mmede Genlis, Les Chevaliers du cygne,t. 1, 1795, p. 94): 20. Alors, c'est vrai que je vous fais de la peine? Je reconnais cette façon de sourire que vous avez quand il y a quelque chose qui ne va pas... Je ne vous ai pourtant rien dit de désagréable.
Montherlant, Pitié pour les femmes,1936, p. 1108. ♦ Il y a quelque chose entre eux. Une brouille, une querelle : 21. À peine le bruit se répandit-il, comme un léger murmure, qu'il fallait deviner, soupçonner, plutôt qu'on ne pouvait l'entendre, que peut-être il y avait, qu'il allait y avoir quelque chose entre nous, qu'aussitôt, qu'instantanément nous nous sentîmes enveloppés des innombrables cheminements de cette conspiration sourde.
Péguy, Victor-Marie, Comte Hugo,1910, p. 819. ♦ Pop. Prendre quelque chose. Une semonce, des coups. « Bats-moi maman! Mais tais-toi maman! » Elle n'y coupait pas et elle prenait quelque chose comme raclée (Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 332). ♦ Ça me fait quelque chose de/que. Ça me fait de la peine, je suis ému. − Emploi exclam., fam. C'est quelque chose! Quelque chose d'impressionnant, de terrible, de malheureux. C'est quelque chose que d'être seul, allez, dans des temps comme ceux où nous vivons (Vigny, Servitude et grandeur militaires,1835, p. 34).Ça (un obus) a levé une masse de terre, et ça l'a enterré net, d'un coup... C'était quèque chose ed voir ça! (Benjamin, Gaspard,1915, p. 156). − En constr. concessive. Quelque chose que + subj.Quelle que soit la chose que : 22. La fascination puissante qu'exerce sur l'âme, comme sur les organes, le passage monotone et continu de quelque chose errante que ce soit, me possède et ne laisse pas mes yeux se détourner un moment de leur spectacle.
M. de Guérin, Journal intime,1835, p. 235. Rem. Dans cet emploi, chose reste subst. fém. variable. Prononc. et Orth. Cf. chose1. Étymol. et Hist. V. chose1. STAT. − Chose1 et 2. Fréq. abs. littér. : 90 248. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 111 109, b) 128 310; xxes. : a) 135 197, b) 138 950. BBG. − Glanville (P.). Old and middle french non pas pour chose que. Rom. Philol. 1962, t. 15, pp. 18-21. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 151. − Löfstedt (L.). Res et causa. Arch. St. n. Spr. 1972-73, t. 209, no2, pp. 310-326; Rien et chose. St. neophilol. 1972, t. 44, no2, pp. 326-344. − Sain. Lang. par. 1920, p. 122. − Wagner (L.). B. Soc. Ling. 1964, t. 59, no2, p. 104. − Yvon (H.). Les Expr. négatives dans la Queste del Saint-Graal. Romania. 1959, t. 80, pp. 73-74. |