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CHARISME, subst. masc.
A.− THÉOL. Don surnaturel extraordinaire octroyé à un croyant ou à un groupe de croyants, pour le bien commun de la communauté. À plusieurs reprises, Paul parle des charismes qui se rapportent au gouvernement des Églises (Théol. cath.t. 4, 2, 1938, p. 497):
1. − Tous les prophètes n'ont pas connu leur charisme, Éminence, et le charisme peut n'être qu'exceptionnel. Billy, Introïbo,1939, p. 208.
B.− P. ext.
1. Domaine de la sociol. pol.Autorité, fascination irrésistible qu'exerce un homme sur un groupe humain et qui paraît procéder de pouvoirs (quasi) surnaturels. Un régime fondé sur le charisme du chef (Giraud-Pamart1971).
2. Domaine littér.Don, inspiration qui pousse irrésistiblement à la création :
2. ... le plus grand philosophe ne sera pas l'homme qui aura le plus approché la vérité, le plus grand théologien ne sera pas le mystique qui se sera avancé le plus loin dans la voie de l'expérience unitive, mais, dans les deux cas, l'homme qui en sus aura reçu le charisme proprement « poétique » [au sens plénier du grec (...)] de l'expression la plus pleine, la plus adéquate, la mieux transmissible. H.-I. Marrou, De la Connaissance hist.,1954, p. 285.
Prononc. : [kaʀism̥]. Étymol. et Hist. 1879 (Renan, Hist. des Orig. du Christianisme, L'Église chrétienne, p. 471). Empr. au gr. χ α ́ ρ ι σ μ α, -α τ ο ς « faveur, grâce accordée par Dieu » attesté dep. le iers. (Philon ds Bible Suppl. t. 1), attesté au sens précis de la théologie catholique dep. St Paul (Cor., ibid.). Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 35. − Giraud (J.), Pamart (P.), Riverain (J.). Mots dans le vent. Vie Lang. 1970, p. 389. − Slack (A.). Le Coin du pédagogue. Fr. R. 1971, t. 45, no2, p. 410. − Wehrlin (É). Le Nouv. lang. de l'Église. 2. Vie Lang. 1972, pp. 223-224.