| ![]() ![]() ![]() ![]() CHANCI, IE, part. passé, adj. et subst. masc. Vieux I.− Part. passé du verbe chancir*. II.− A.− Adj. Moisi. Ces toiles chancies et couvertes d'une fleur de moisissure (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 6).Une choucroute pouacre, parsemée de saucisses paneuses, de lard chanci (R. Queneau, Zazie dans le métro,1959, p. 173). − P. méton. La vieille odeur chancie des paperasses (J. Richepin, Le Pavé,1883, p. 287). B.− Emploi subst. masc. Moisi, moisissure. (Une) odeur de chanci. Cela est rance et sent le chanci (J. Richepin, Quatre petits romans,1882, préface p. iv). − P. métaph. Le chanci de la province (J. Richepin, Madame André,1879, p. 318). − Spéc. Détérioration affectant des peintures sur bois; pellicule recouvrant certaines peintures à la suite de défauts des vernis. Des peintures gaies, légères et vives, où le chanci mettait, par place comme un brouillard (E. et J. de Goncourt, Charles Demailly,1860, p. 274). Prononc. et Orth. : [ʃ
ɑ
̃si]. Ds Ac. 1694-1878, Ac. 1932 donnant uniquement l'inf. chancir. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Boyer (J.). Mini-gloss. trilingue (fr.-angl.-ital.) de la restauration des peint. Meta. 1971, t. 16, no4, p. 225. |