| ![]() ![]() ![]() ![]() CHAMEAU2, subst. masc. MAR. [P. réf. à l'aptitude des chameaux à recevoir de lourdes charges] Ensemble de deux caissons à air utilisé pour soulever un navire qui doit franchir des passages où il n'y a pas assez de fond : Les vaisseaux de guerre n'atteignaient Amsterdam et n'en sortaient qu'à force d'argent, de temps et d'efforts; il fallait les traîner vides et désarmés sur des chameaux à l'ouverture du Zuiderzee.
Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 2, 1823, p. 262. Prononc. et Orth. : [ʃamo]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1722 (Aubin, Dict. de marine ds Kemna, p. 162). Trad. du néerl. kameel proprement « chameau », appellation donnée p. métaph. à un bâtiment inventé en 1691 par Meeuwes Bakker, servant à soulever les navires de faible tonnage de manière à leur faire franchir les hauts-fonds (Verdam; Valkh., p. 88; v. aussi Encyclop. 1753, s.v. chameau). Bbg. C. (M.). Chameau chez Apollinaire. Fr. Mod. 1952, pp. 55-56. − Kemna 1901, p. 162. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 204. |