| CHÊNE-LIÈGE, subst. masc. Variété de chêne à feuilles persistantes qui habite la région méditerranéenne et dont l'écorce fournit le liège : Nous rentrons à Séville par Miguera et les bois de chênes-lièges qui font de plus en plus ressembler ce pays à la chaîne des Maures.
T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 8. Prononc. et Orth. : [ʃ
εnljε:ʒ]. Écrit sans trait d'union ds Besch. 1845, Littré et Guérin 1892. On rencontre 2 ex. écrits chêne-liège; à ce sujet cf. Lar. 19eet liège. Au plur. la forme la plus cour. et c'est celle choisie par l'Ac. (éd. 1932) est chênes-lièges. On trouve cependant des ex. écrits : des chênes-liège (cf. à ce sujet ex. de M. Genevoix cité ds Lar. Lang. fr. et ds Grev. 1964, § 293). Étymol. et Hist. 1793 (L'abbé Rozier, Cours complet d'agric., s.v. chêne, p. 204b). Composé de chêne* et de liège*. [Contrairement à l'indication du Lar. Lang. fr., ne se trouve pas ds O. de Serres; v. FEW t. 5, p. 291, note 1]. Fréq. abs. littér. : 22. |