| ![]() ![]() ![]() ![]() CENT2, subst. masc. A.− Centième partie du dollar. Nous avons déjeuné pour quelques cents dans les automatiques (Morand, New York,1930, p. 259). B.− Centième partie du florin. Sur la place de Middelburg (...) Maria débitait ses crevettes; dix cents le paquet (Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 150). Rem. Au Canada, le terme courant pour désigner la centième partie du dollar est cenne, subst. fém., qui p. ext. désigne la menue monnaie. Vos cennes et vos piasses (= dollars) (R. Carrier, Le Deux-millième étage, Montréal, 1973, p. 114). Cenne noire. Pièce de un cent en cuivre. On rencontre moins souvent cent, subst. fém. Pas maline pour une cent (J.-J. Richard, Centre-Ville, Montréal, 1973, p. 59). Prononc. : [sεnt]. Étymol. et Hist. I. [1835 d'apr. FEW t. 18, p. 41a]; 1838 (Ac. Compl. 1842 : Cent Monnaie de compte, centième partie du dollar des îles Ioniennes). II. 1838 (Ac. Compl. 1842 : Cent [...] Monnaie de cuivre du royaume des Pays-Bas, centième partie du florin). I empr. à l'anglo-amér. cent subst. attesté dep. 1782 comme terme désignant une monnaie (Morris ds Sparks, Life G. Morris − 1832 − I, 275 ds DAE) et qui fut choisi pour désigner la centième partie du dollar aux États-Unis d'Amérique et dans différentes colonies britanniques (Jrnls Cont. Congress, 8 Aug. 1786, 504, ibid.); l'angl. cent subst. est attesté dep. 1685 au sens de « un centième » (J. Warner ds Boyle, Hist. Air XVII − 1692 − 134 ds NED); en ce sens l'angl. est plutôt une contraction de centesm, centysme « centième » que formé sur le lat. centum. II empr. au néerl. cent attesté au même sens dep. 1816 et formé sur le lat. centum, peut-être sous l'infl. du fr. centime* (De Vries Nederl.). STAT. − Cent1 et 2. Fréq. abs. littér. : 21 364. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 40 136, b) 34 159; xxes. : a) 27 890, b) 21 531. BBG. − Behrens Engl. 1927, p. 107. − Bonn. 1920, p. 26. |