| ![]() ![]() ![]() ![]() CAVALE2, subst. fém. Arg. Évasion. [Cet homme] n'est autre que le compagnon de notre cavale (F. Vidocq, Les Vrais mystères de Paris, t. 5, 1844, p. 172):... j'en ai marre de ces histoires de fous, Fatima aussi; mais au lieu de faire comme tout le monde, se flinguer ou combiner des cavales, elle fait un petit travail d'escampette direction Fresnes.
A. Sarrazin, La Cavale,Paris, J.-J. Pauvert, 1965, p. 105. ♦ Être en cavale. Je suis en cavale depuis hier soir (A. Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 58). Prononc. : [kaval]. Étymol. et Hist. 1829 « fuite » (Mémoires d'un forban philosophe d'apr. Esn.); 1833 « évasion » (Moreau-Christophe, Argot ds Dict. de la conversation, ibid.). Déverbal de cavaler. STAT. − Cavale1 et 2. Fréq. abs. littér. : 190. BBG. − Darm. 1877, p. 51. |