| CAUDAL, ALE, AUX, adj. ANAT. ANIMALE et HUM. Qui est relatif à la queue ou à ce qui constitue l'appendice terminal; qui se trouve à la partie postérieure du corps (cf. E. Perrier, Traité de zool., t. 2, 1897, p. 1417) : L'épine de l'homme est divisée en cinq régions; savoir, celle de la queue, caudale ou coccygienne; celle du bassin, sacrée ou pelvienne; celle des lombes, ou lombaire; celle du dos, ou dorsale; et enfin celle du cou, cervicale ou trachélienne.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 1, 1805, p. 150. ♦ [Chez les poissons, les cétacés] Nageoire caudale, ou p. ell., caudale. Cette nageoire caudale, étant unique et médiane, est impaire (H. Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 174). − P. ext., péj. Semblable à un appendice terminal. Auprès de lui elle se tient vêtue d'une sorte de longue robe glauque dont la traîne se contourne caudale et écaillée (H. de Régnier, Les Jeux rustiques et divins,1897, p. 72). Prononc. et Orth. : [kodal], plur. [-o]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1800 subst. et adj. (Lacépède, Hist. nat. des poissons, Paris, Plassan, t. 2, pp. 120-121). Dér. du rad. du lat. cauda « queue »; suff. -al*. Fréq. abs. littér. : 31. |