| ![]() ![]() ![]() ![]() CATI, IE, part. passé, adj. et subst. masc. I.− Part. passé de catir*. II.− Adj. [En parlant d'une étoffe] À qui on a donné du lustre et du corps, (cf. infra III A). Drap cati (Besch. 1845), des étoffes caties (Littré), laine catie (Rob.). Anton. décati. III.− Emploi subst. masc. A.− Action de catir une étoffe; résultat de cette action. Donner le cati à du drap (Ac. 1835-1932). B.− P. méton. ,,Apprêt à base d'amidon qui rend les étoffes neuves plus fermes et plus lustrées`` (Duval 1959). Cela sentait la peinture fraîche du trône et le cati du dais (J. de La Varende, Monsieur le Duc de Saint-Simon,1955, p. 119). Prononc. et Orth. : [kati]. Ds Ac. 1694, 1718, 1798-1878 (part. passé et adj.); ds Ac. 1762-1932 (subst. masc.). Guérin 1892 enregistre avec la mention ,,vieilli`` la forme catis à côté de cati. Étymol. et Hist. 1694 (La Bruyère, I, 260 ds Brunot t. 4, 1, p. 463). Part. passé substantivé de catir* étymol. 3. Bbg. Boulan 1934, p. 201. |