| ![]() ![]() ![]() ![]() CASSÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de casser*. II.− Adjectif A.− [En parlant d'un inanimé concr.] Brisé, raide. Au fond, les grandes lignes cassées des collines tachées par la blancheur unie des sables (Taine, Notes sur Paris,Vie et opinions de M. F.-T. Graindorge, 1867, p. 251). − HABILL. Col cassé. Col dur dont les deux coins supérieurs sont rabattus de manière à augmenter l'ouverture. Un col cassé qu'enserre mal une cravate fantaisie (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 342). − Rare, emploi subst., avec valeur neutre (cf. cassure B).Le cassé du pantalon. Manière dont le pli du pantalon s'arrête au contact de la chaussure. Élégant fort renommé à cette époque pour le cassé de ses plis et la régularité de ses nœuds (Soulié, Les Mémoires du diable,t. 2, 1837, p. 200). B.− [En parlant d'une pers., de son allure] Usé, fatigué. Un homme extrêmement cassé (Ac. 1798-1878). Puis il s'éloigna d'une étrange allure raide et cassée (Nizan, La Conspiration,1938, p. 37). − En partic. [En parlant de la voix] Elle (...) fit des sourires au miroir tout en chantonnant de sa voix cassée et sépulcrale (Hugo, Les Misérables,t. 1, 1862, p. 925). Fréq. abs. littér. : 1 891. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 325, b) 4 151; xxes. : a) 4 184, b) 2 169. |