| ![]() ![]() ![]() ![]() CARRICK2, subst. masc. Redingote ample à pèlerines étagées. Un carrick à trois collets; le carrick d'un cocher. Transie de froid, elle avait caché sa tête sous le dernier collet de mon carrick (Janin, L'Âne mort et la femme guillotinée,1829, p. 136).Prononc. et Orth. : [kaʀik]. Ac. 1835-1932 écrit carrick. On retrouve cette forme ds la majorité des dict.; cf. Land. 1834, Gattel 1841, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG, Rob., Lar. encyclop. et Quillet 1965. Certains dict. donnent des var. graph. : carrik (Land. 1834, Nod. 1844, Besch. 1845), carick (Nod. 1844), carrique (Land. 1834); ds Lar. 19ela graph. carrik est réservée au terme qui désigne un cabriolet. Noter la forme car(r)icle (à comparer à l'angl. curricle) ds Brillat-Savarin, Physiol. du goût, 1825, p. 390 (avec 2 r) et Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 4, 1813, p. 11 (avec 1 r). Étymol. et Hist. 1805, 8 août « espèce de redingote à pèlerine [telle qu'en portaient des conducteurs de carricks] » (Stendhal, Corresp., I, 177 ds Bonn.). Sens dérivé de carrick1* « voiture ». Fréq. abs. littér. : 58. Bbg. Behrens Engl. 1927, p. 117, 177. − Bonn. 1920, p. 25. − Darm. 1877, p. 254. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 218. − Quem. 2es. t. 3 1972, p. 32. − Tardel (H.). Das Englische Fremdwort in der modernen französischen Sprache. In : Festschrift 45. Versammlung deutscher Philologen und Schulmänner. Bremen, 1899, p. 382. |