| CARÉNAGE, subst. masc. A.− MAR. Action de caréner; résultat de cette action. Petit, grand carénage : Ces bases devaient disposer non seulement des moyens nécessaires pour l'entretien courant, mais aussi être en mesure d'effectuer des réparations très importantes après avaries de combat et des carénages complets.
H. Le Masson, La Mar.,1951, p. 58. − P. méton. Lieu où l'on carène les bâtiments. Gril* de carénage; bassin de carénage. On apercevait au fond quelques barques au radoub, à sec dans le carénage (Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 409). B.− TECHNOL. Éléments extérieurs profilés d'un mobile (auto, moto, avion etc.) qui donnent à l'engin ou à certaines parties de celui-ci une forme aérodynamique. Des cache-roue arrière achèvent le carénage de la carrosserie (H. Tinard, L'Automob.,1951, p. 386). − Action de caréner un mobile (auto, moto, avion etc.) ou certaines parties de celui-ci. Prononc. et Orth. : [kaʀena:ʒ]. Ds Ac. 1762 et 1798 sous la forme carenage sans accent. Ds Ac. 1835-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1. 1640 cranage « action de caréner » (Le P. Bouton, Relation, p. 31 ds R. Philol. fr., t. 65, p. 11); 1762 carenage (Ac.); 2. 1678 carénage « lieu où l'on carène des navires » (Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, 3epart., L'Art de la navigation). Dér. de caréner*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Moulira (L.). Les Jeunes et la moto. Fr. Monde. 1972, no89, p. 38. |