| ![]() ![]() ![]() ![]() CAPTAL, ALE, subst. HIST., rare. [Dans quelques provinces du Midi, notamment en Gascogne] Seigneur. Le captal de Buch. Jean de Grailly, captal de Buch, était prisonnier (Barante, Hist. des ducs de Bourgogne, t. 1, 1824, p. 141); maison d'Aubrion de Buch, dont le dernier captal mourut avant 1789 (Balzac, Eugénie Grandet,1834, p. 234).− Emploi subst. fém. Femme ayant hérité de ce titre. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. dont Ac. 1798-1878 ainsi que ds Lar. 20e, Lar. encyclop., Quillet 1965 et Rob. Suppl. 1970. Prononc. et Orth. : [kaptal]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 4equart du xives. (Froissart, Chroniques, VI, 182 ds Gdf. Compl. : Le grant sens de Monsigneur le captal de Beus). Gascon captal, captal de Bug [La Teste de Buch, département de la Gironde] (titre de Jean de Grailly, capitaine gascon, attaché au parti anglais contre Charles V, vaincu à Cocherel par B. Du Guesclin, 1377), attesté en 1398 d'apr. Lespy et dès 1362 en lat. médiév. sous la forme capitalis de Bogio, Du Cange t. 2, p. 133b; captal, capdal est un titre attribué aux nobles d'Aquitaine (Coutumes de Bordeaux, art. 75 ds Du Cange, loc. cit.); l'a. prov. captal, capdal est attesté dep. le xiies. (Roman de Gerard de Rossillon, fol. 10 et 28 ds Rayn.) au sens de « chef, capitaine »; il est issu du lat. capitalis, adj. en lat. class. « qui est le premier, qui tient la tête de qqc. », spéc. subst. masc. « chef » [capitalis s.e. vir baro] en lat. médiév. (av. 1174, Robert, abbé de Wasor, capitales ecclesiae ds Du Cange t. 2, p. 133b). Fréq. abs. littér. : 7. |