| CAPITOUL, subst. masc. HIST. Titre porté, au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution, par les officiers municipaux de Toulouse. Les officiers royaux (...) font à Toulouse des capitouls, à Montauban ou à Marseille des consuls : gens dociles, soumis à leur direction (L. Febvre, Combats pour l'hist.,1906-52, p. 177).Prononc. et Orth. : [kapitul]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1389 capitoux (Isambert, Rec. gén. des anc. lois fr., VI, 386 ds Barb. Misc. 6, no8); 1513 capitoul (Id., ibid., XI, 654, ibid.). Empr. à l'a. prov. capitol « magistrat de Toulouse » (Lett. des Capitouls de Toulouse aux consuls de Nîmes ds Rayn. t. 2, p. 322a), issu p. ell. de l'expr. languedocienne *senhor de Capitol, ce dernier terme étant attesté au sens de « assemblée municipale (ici de Montauban) » (1221, Hist. de Languedoc, t. III, pr., col. 272, ibid.); capitol est issu du lat. capitulum d'abord dès le ixes. « assemblée de moines ou de chanoines réguliers » ds Nierm., (puis 1202 Usatica Tolosana ds Du Cange t. 2, p. 142a); cf. dès 1158 l'appellation capitularii pour désigner les capitouls de Toulouse (ibid.). Fréq. abs. littér. : 7. |