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CAPE2, subst. fém.
MAR. Position en travers du vent, combinée avec une voilure ou une vitesse réduite, et prise par un navire par très mauvais temps pour éviter les coups de mer. Être, mettre à la cape, prendre la cape. Nous essayerons de tenir la cape avec la grand'voile au bas ris (Sue, Atar Gull,1831, p. 3).
Spéc. Mettre à la cape courante. Diminuer la vitesse jusqu'à une allure tout juste suffisante pour que le navire reste manœuvrant et puisse être tenu dans le cap voulu (cf. Le Clère 1960).Être à la cape à sec ou mettre à la cape sèche. Être à sec de toile, n'avoir aucune voile déployée (cf. courir à mâts et à cordes). Quelquefois quatre, cinq, six jours de cape sèche (Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 184).
Mettre à la cape à (avec) la misaine ou à l'artimon, etc. (cf. Voyage de La Pérouse, t. 3, 1797, p. 165).
De cape. Pour prendre la cape. Voiles de cape. ,,Voiles réduites que l'on emploie au lieu des voiles ordinaires, lorsqu'on veut prendre la cape`` (Soé-Dup. 1906). La misaine de cape (Cendrars, Les Confessions de Dan Yack,1929, p. 116).
Prononc. et Orth. Cf. cape1. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1484 loc. mar. (P. Garcie, Le Grant routier, Rouen, non paginé cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 308 : mettre ton navire a la cappe); 1680 câpe « grande voile » (Rich.). Empr. au norm. cape « manteau » d'où « grande voile ».
STAT. − Cape1 et 2. Fréq. abs. littér. : 344. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 289, b) 492; xxes. : a) 303, b) 770.