| ![]() ![]() ![]() ![]() CANTER2, subst. masc. TURF. Galop d'entraînement; petit galop d'essai (le plus souvent, avant la course). Prendre un canter : Pas d'entraînement pour Ténébreuse. Seulement l'entretien : du pas, du trot, un canter sur la piste circulaire...
P. Vialar, L'Éperon d'argent,1952, p. 33. ♦ P. ext., SP. Course d'entraînement. Remporter une épreuve dans un canter. Peyrony sort, dans un canter s'empare de la prairie, comme l'affamé s'empare de la soupe (Montherlant, Les Olympiques,1924, p. 253). − Arg. ,,Chose réalisable sans effort ni risque`` (A. Simonin, Le Pt Simonin ill., 1957, p. 71). ... Griffer quatre ou cinq tuiles à cette bandeuse, c'était un vrai canter (A. Simonin, Le Pt Simonin ill.,1957, p. 71). Prononc. Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. transcrivent : [kɑ
̃tε:ʀ], cf. aussi Littré. Pt Rob. et Warn. 1968 transcrivent : [kɑ
̃tœ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1862, 24 déc. (Sport, p. 1, c. 4 ds Bonn.). Angl. canter (1755 ds NED) abrév. de Canterbury pace (1636) ou gallop (1773, ibid.), parce que c'était dit-on, à ce galop léger qu'allaient les pèlerins se rendant à cheval au tombeau de St Thomas à Cantorbéry. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Becker 1970, pp. 39-40; p. 90, 333. − Behrens Engl. 1927, p. 214. − Bonn. 1920, p. 23. − Darm. 1877, p. 254. − Delamaire (J.). Le Vocab. des turfistes. Vie Lang. 1969, p. 555. − Tardel (H.). Das Englische Fremdwort in der modernen französischen Sprache. In : Festschrift 45. Versammlung deutscher Philologen und Schulmänner. Bremen, 1899, p. 399. |