| * Dans l'article "CANETTE2, CANNETTE,, subst. fém." CANETTE2, CANNETTE, subst. fém. TISS. Petite bobine de métal, bois ou carton sur laquelle on enroule le fil dans la navette d'un métier à tisser, ou dans une machine à coudre. Le temps d'emprunter une canette de fil et elle continuerait son chemin (G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 29).− P. ext., vx, adj. Soie canette. Soie plate et simple. Prononc. et Orth. : [kanεt]. Écrit avec 1 n ds Ac. 1932. Cf. aussi Littré, Pt Lar. 1906 et Guèvremont, loc. cit. Écrit avec 2 n ds Lar. 19e, DG et Guérin 1892. Les 2 graph. sont admises ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., Rob. et Quillet 1965. Étymol. et Hist. 1260 soye canete et canete « soie tissée à la canette » (E. Boileau, Métiers, 92 ds T.-L.); 1407 cannette (Mars 1407, Ord., IX, 305 ds Gdf. Compl. : Or et argent filé fait a Gennes, que l'en appelle or et argent de Chippre, qui se vent en cannettes). Empr. du dial. de Gênes cannetta (dimin. de canna, v. canne); on faisait, en effet, venir de cette ville le fil d'or et d'argent destiné à l'ornement des habits aux xive-xves. (FEW t. 2, p. 208b). Fréq. abs. littér. : 2. DÉR. Can(n)etage,(Canetage, Cannetage) subst. masc.,,Opération [qui] consiste à enrouler le fil de trame sur une canette`` (C. Blanquet, Technol. des métiers de l'habill., Text., 1948, p. 97; cité par Rob. Suppl. 1970). − Écrit avec 1 n ds Quillet 1965; avec 1 ou 2 n ds Rob. Suppl. 1970. − 1reattest. 1948, supra, mot dial. du Moyen-Dauphiné d'apr. FEW t. 2, p. 206b; de can(n)ette2, suff. -age*. |