| CANAQUE, subst. A.− Indigène de plusieurs îles d'Océanie (Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Nouvelles Hébrides notamment). Cf. Hist. de la sc., 1957, p. 1517. − P. ext., péj. Sauvage : « Dites-moi, mon ami, ce n'est point la coutume de servir la salade dans l'assiette du gigot. Nous ne sommes pas des canaques ».
L. Daudet, La Recherche du beau,1932, p. 128. − Emploi adj. (toujours postposé). Qui a rapport avec les indigènes ainsi dénommés. Mœurs canaques (Nouv. Lar. ill.-Lar. 20e); la pensée canaque (Hist. de la sc., 1957, p. 1538). B.− Idiome parlé par ces indigènes. Rem. Attesté ds Lar. 19e. Prononc. et Orth. : [kanak]. Nouv. Lar. ill. et Lar. 20eécrivent canaque ou kanake. Étymol. et Hist. 1867 ling. (Lar. 19e: Canaque. Idiome parlé dans les îles Sandwich); 1878 plus gén. (Lar. 19eSuppl. : Canaque [...] se dit des indigènes de la Nouvelle-Calédonie, et de tout ce qui se rapporte à ces peuplades). Mot indigène (hawaien) signifiant « homme » (cf. Klein Etymol., s.v. kanaka; DAE). Fréq. abs. littér. : 16. |