| * Dans l'article "CAMPANULE,, subst. fém." CAMPANULE, subst. fém. BOT. Plante herbacée dont les fleurs sont en forme de clochettes bleues, blanches ou violettes : 1. Des campanules couraient, lançant leurs cloches bleues à toute volée, jusqu'au haut de grands asphodèles, dont la tige d'or leur servait de clocher.
Zola, La Faute de l'Abbé Mouret,1875, p. 1349. ♦ Bleu de campanule : 2. Là-bas, (...), se levaient les monts du Forez que le temps faisait d'un bleu de campanule ou d'un bleu d'aconit.
Pourrat, Gaspard des Montagnes,Le Château des sept portes, 1922, p. 123. Prononc. et Orth. : [kɑ
̃panyl]. Ds Ac. 1762-1932. Lar. encyclop. : campanule ou campanula. Étymol. et Hist. 1694 campanule (Tournefort, Elemens de botanique, 3epart., section VII, genre I Campanula, p. 90). Empr. au lat. médiév. campanula proprement « petite cloche », terme de bot. aux viiie-ixes. (Fragm. mul. I, 15 ds Mittellat. W. s.v., 129, 16); l'ital. campanula est déjà mentionné en 1600 par O. de Serres, Théâtre d'Agric., VI, 10 ds Hug. Pour les noms de fleurs dérivés du lat. campana ou clocca, v. FEW t. 2, pp. 150b-151a et p. 792a. Fréq. abs. littér. : 22. DÉR. Campanulé, ée, adj.En forme de clochette. Fleurs campanulées (J.-B. Kapeler, J.-B. Caventou, Manuel des pharmaciens et des droguistes,t. 1, 1821, p. 137).Spéc., archit. Se dit de la masse des chapiteaux ou des motifs d'ornementation dont le profil rappelle celui d'une cloche renversée ou non (J. Adeline, Lex. des termes d'art,1884, p. 208).− [kɑ
̃panyle] − 1reattest. (Lamarck, Flore fr., Principes élémentaires de bot., Paris, p. 132); de campanule, suff. -é(e)*. − Fréq. abs. littér. : 1. Rem. On rencontre ds la docum. campanuliforme, adj. rare. En forme de clochette. Synon. campanulé. La corolle pentapétale et campanuliforme de la mandragore (Nodier, La Fée aux miettes, 1831, p. 184). BBG. − Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 113. |