| CAMBROUSIER, subst. masc. Fam., péj. Synon. vieilli de cambrous(s)ard* :... il y a beau temps qu'elle [la France] ne produit plus un architecte; les gens qui s'affublent de ce nom sont des cambrousiers, des maçons dénués de toute personnalité, de toute science.
Huysmans, La Cathédrale,1898, p. 89. − P. ext., arg. Celui qui vole dans les campagnes. Débridez les chasses sur les Cambrouziers, si ceux que l'on soupçonne ressemblent à des marchands forains ou gens de la campagne (F. Vidocq, Les Voleurs,1836, p. 101). Prononc. et Orth. : [kɑ
̃bʀuzje], fém. [-jε:ʀ]. Noter la forme cambrouzier ds F. Vidocq supra. Étymol. et Hist. 1. 1836 cambrouzier « voleur de campagne » (F. Vidocq, supra); 2. 1837 id « marchand forain » (Le Vocabulaire de Vidocq ds Sain. Sources Arg. t. 2, p. 120); 3. 1841 cambrousier « provincial » (A. Lucas, Des Dangers de la prostitution, p. 36). Dér. de cambrouse*; suff. -ier*. Bbg. Sain. Lang. par. 1920, p. 247. − Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 59. |