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CAMBRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de cambrer*.
II.− Adjectif
A.− [En parlant d'une chose, d'une pers.]
1. [D'une chose concr.] Qui a une forme courbe. Synon. arqué, cintré.Un vrai pont du moyen-âge fortement cambré (Nerval, Rhin et Flandre, 1852, p. 254); un corset maladroit, trop raide et pas assez cambré (Colette, Claudine à Paris,1901, p. 161).
2. [D'une pers., de son corps ou d'une partie du corps] Qui est arqué et redressé, voire tendu. Se tenir cambré; buste cambré, reins cambrés. Les mains petites et effilées, les pieds menus et cambrés (Soulié, Les Mémoires du diable,t. 2, 1837, p. 216).Mes talons sont trop hauts / Ma taille trop cambrée (Prévert, Paroles,1946, p. 117):
1. Mais elle était devenue bien belle, Fatou-Gaye. Quand elle marchait, souple et cambrée, avec ce balancement de hanches que les femmes africaines semblent avoir emprunté aux grands félins de leur pays. Loti, Le Roman d'un Spahi,1881, p. 190.
En partic. [Avec une idée de fierté et/ou de provocation] La silhouette fière et cambrée de l'officier (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Le Lit 29, 1884, p. 256):
2. Quoique rien ne nécessitât une action si furibonde, Matamore, (...), arriva devant les chandelles et s'y planta dans une pose cambrée, outrageuse et provocante, de même que s'il eût voulu porter un défi à la salle entière. T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 113.
Emploi adv., fam. Ils jouent gonflé, cambré, musclé, ils jouent costaud les Écossais (Céline, Mort à crédit,1936, p. 312).
B.− P. méton. [En parlant d'un mouvement du corps] Saut cambré (cf. R. Vuillemin, Mémento d'éduc. physique et d'initiation sportive, 1941, p. 65).
P. anal. Rythme cambré, mélodie cambrée (cf. E. Vuillermoz, Mus. d'aujourd'hui, 1923, p. 13).
Emploi subst., CHORÉGR. Le, un cambré. Flexion du corps en arrière ou de côté, la tête suivant le mouvement du corps :
3. Les ports de bras debout se composent généralement de deux ports de bras en troisième suivis de deux ports de bras en cinquième et d'un cambré pour finir. A. Meunier, La Danse class.,1931, p. 219.
Fréq. abs. littér. : 118. Bbg. Thomas (A.). Nouv. essais de philologie française. Paris, 1904, p. 85.