| CALTHA, subst. fém. BOT. Plante herbacée aquatique, appartenant à la famille des Renonculacées, dont la fleur, dépourvue de corolle, possède cinq sépales jaunes disposés en forme de corbeille. Synon. pop. populage, renoncule des marais.Il pouvait distinguer comme ça, dans l'ombre, la ficaire du caltha des marais qui, comme chacun sait, sont deux fleurs très voisines (Giono, L'Eau vive,1943, p. 193).Prononc. et Orth. Seule transcr. ds Land. 1834 : ka-le-ta. Écrit calthe ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-20e. Écrit caltha ds Guérin 1892, Lar. encyclop. et Quillet 1965 ainsi que ds les dict. techn. Bouillet 1859, Privat-Foc. 1870 et Baillon t. 1 1876. Étymol. et Hist. 1694 caltha lat. sc. (Tournefort, Elemens de bot., Paris, p. 399); cf. 1798 (Linné, Systema Vegetabilium, Paris, Didot, p. 428); 1820 caltha (Lav.); forme calthe (Ac. Compl. 1842), encore mentionnée ds Lar. 20e; Lar. encyclop. donne caltha. Empr. au lat. caltha « petit souci; souci des champs » (Virgile, Ecl., 2, 50 ds TLL s.v., 183, 81) peut-être mot d'empr. à une lang. méditerranéenne (Ern.-Meillet, v. aussi André Bot.). |