| CALLAÏS, subst. fém. MINÉR., rare. Pierre précieuse d'un vert pâle ou d'un bleu tendre proche de la turquoise, retrouvée notamment sous forme de colliers dans des sites préhistoriques. Jadéite ou callaïs (L. Febvre, Combats pour l'hist., 1931, p. 354); des callaïs arrachées des montagnes à coups de fronde (Flaubert, Salammbô,t. 1, 1863, p. 146).Prononc. et Orth. Seule transcr. de callaïs ds Land. 1834 et Littré : kal-la-is, [ll] double; seule transcr. de calaïde ds Littré et DG : kà-là-id'; aucune transcr. de calaïte ds les dict. Ac. Compl. 1842 (Ac. n'enregistre pas le mot) donne callaïde et consacre à calaïte une vedette de renvoi à callaïde. On rencontre fréquemment callaïde ds le reste des dict. : Littré, DG (qui consacre à calaïde avec un seul l une vedette de renvoi à callaïde), Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop. et Quillet 1965. Calaïte est donné ds Lar. 20eet Lar. encyclop. (qui admettent callaïte avec 2 l ou calaïte). Les dict. notent encore callaïs : cf. Land. 1834, Gattel 1841, Lar. 19e, Lar. encyclop., Littré, DG (qui mentionne cette forme relevée ds Encyclop.), Guérin 1892 et Quillet 1965. On rencontre en outre callaïne ds Guérin 1892 et callaïnite ds Lar. encyclop. Étymol. et Hist. 1751 minér. callaïs (Encyclop. t. 2); 1838 calaïte (Ac. Compl. 1842). Empr. au lat. callaïs même sens (Pline ds TLL s.v., 165, 67) avec suff. -ite* pour la forme calaïte; callaïs est lui-même le mot gr. κ
α
λ(λ)α
ι
̈
ς (Pline ds Liddell-Scott). |