| CALIN, subst. masc. Alliage de plomb et d'étain qui sert en Extrême-Orient à la fabrication des boîtes à thé. Calin de Batavia ou de Malac (Voyage de La Pérouse,t. 2, 1797, p. 320).− P. ext., lang. pop. Tonnelet d'étain dont se servaient les marchands de coco. Mon calin reste plein; je suis un daim (J. Richepin, La Chanson des gueux,éd. rev. et augm., 1881, p. 115). Prononc. Dernière transcr. ds DG : kà-lin (in = [ε
̃]). Étymol. et Hist. 1615 calin « alliage de plomb et d'étain » (Pyrard de Laval, Disc. des Voy. des François aux Indes Or., 2eéd., II, p. 298 ds König, p. 47). Empr. au port. calaim « id. » attesté dep. 1554 (A. Nunes ds Dalg.) empr. à l'ar. qala'i, lui-même empr. au malais kolong « étain » interprété comme ḳalaî « de Kal'a » ville de l'Inde connue pour son rôle important dans le commerce de l'étain. V. Lok. no1021; König, pp. 47-48; FEW t. 19, p. 80, s.v. qala'ī. Bbg. Boulan 1934, p. 58. − Brüch (J.). Bemerkungen zum französischen etymologischen Wörterbuch E. Gamillschegs. Z. fr. Spr. Lit. 1927, t. 49, p. 314. |