| CAFFARDUM, subst. masc. Vx, arg., rare. Masque : Une cagoule noire lui tombait jusqu'aux pieds, un caffardum de même couleur lui cachait le visage. On ne voyait rien de sa personne, ni sa face ni ses mains.
Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 371. Rem. La docum. atteste en outre la forme abrégée caf(f)ard (cf. L. Rigaud, Dict. d'arg. mod., suppl., 1888, p. 399). Étymol. et Hist. 1832, supra. Prob. spécialisation du m. fr. cafar (damas de), attesté dep. 1514 (d'apr. M. Höfler dans Z. rom. Philol., t. 83, p. 62), aussi caffa (dep. ca 1520 dans Gay), cafard (dep. 1604 d'apr. M. Höfler, loc. cit.) et caphart (1538 dans Gay) « sorte d'étoffe », d'orig. obsc., qui, selon M. Höfler, loc. cit., pp. 60-64, serait issu de Caffa, nom d'une ville de Crimée. Cf. aussi la forme lat. caphardum « sorte de coiffure » citée par Du Cange (Statuta Facultatis Artium in Academia Viennensi Austriae, tit. 10, § 7). Fréq. abs. littér. Caffard : 2. |