| CADIÈRE, subst. fém. Région. Chaise. Trois méchantes cadières, dont l'une dépaillée (L. Cladel, Ompdrailles,1879, p. 359).Rem. Pour Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845, le mot, dans cet emploi, est « vieux »; pour Besch. 1845 et Lar. 19e, il est ,,en usage dans le midi de la France``. − NUMISM. Monnaie d'or où les souverains sont représentés assis. Prononc. Seule transcr. dans Land. 1834 : ka-dière. Étymol. et Hist. 1. 1572 « chaise » (Invent. de Jehan de la Cassagne, Toulouse dans Havard), seulement au xvies., ibid.; repris par Boiste 1819 qui considère le mot comme ,,vieux``; 2. 1819 numismatique (Ibid.). Empr. 1 à l'a. prov. cadera, cadieira « id. », xives. (du lat. cathedra, cf. chaise) (V. de S. Honorat dans Rayn.; 2 à l'a. prov. cadera, 1456 « florin d'or à la chaire » dans Pansier; cf. a. fr. denier d'or a la cheere (1308 dans Gdf.) et caiieres, chaeres (xives., ibid.) : il s'agit de la monnaie d'or fr. appelée chaise d'or (représentant le souverain assis sur un trône gothique) émise par Philippe IV, Philippe VI et Charles VI (v. Blanchet, Dieudonné, Manuel de numismatique fr., pp. 236-250). Fréq. abs. littér. : 1. |