| CACHUNDÉ, subst. masc. Tablette aromatique employée, comme le cachou, pour parfumer l'haleine. ,,Elles se composent d'ambre, de musc, de santal, de jonc odorant, de galanga, de cannelle, de terre bolaire, etc.`` (Mont. 1967) : ... il donne à son haleine un parfum délicat en mangeant une pastille de cachundé; ...
Balzac, Physiol. du mariage,1826, p. 153. Prononc. et Orth. Seules transcr. de la forme cachondé ds Land. 1834 : ka-chon-dé; de la forme caccionde dans Besch. 1845 : kak-ci-onde. Ac. Compl. 1842 (seule éd. de Ac. à enregistrer le mot), s.v. caccionde et s.v. cachundé, renvoie à cachondé. Besch. 1845 donne d'une part caccionde, d'autre part cachondé et cachoudé. Guérin 1892, s.v. cachondé, renvoie à cachundé et ne mentionne pas caccionde. Lar. 19e, Lar. 20eet Quillet 1965 notent caccionde d'une part et admettent cachondé ou cachundé d'autre part. Étymol. et Hist. 1751 cachundé (Encyclop. t. 2 : Cachundé [...] remede fort vanté dans la Chine & dans l'Inde, décrit dans Zacutus Lusitanus [en it. dans le texte]); 1768 cachondé (Valm.). Empr. au port. cachondé, -undé « sorte de cachou », attesté dep. 1619 (sous la forme cachundy, Vedor Nuno Vaz d'apr. Dalg.; cachondé en 1712, ibid.; cachundé en 1706 d'apr. Mach.), composé de cacho (cachou*) et du malais ondeh « gâteau ». V. FEW t. 20, p. 100. Fréq. abs. littér. : 1. |