| CABALLERO, subst. masc. HIST. Cavalier faisant partie de la petite noblesse espagnole. − P. ext., littér. ou p. plaisant. Monsieur : J'ai rencontré le malheur, quand je t'ai rencontré!
Sans toi, je serais retournée dans le pays de mon père!
Je serais la femme d'un caballero!
H.-R. Lenormand, Le Simoun,1921, 2etabl., p. 11. Prononc. Seule transcr. dans Warn. 1968 : [kabajeʀo]. G. Straka (Album phonét., Québec, Presses de l'Université Laval; Paris, Klincksieck, 1965) transcrit les mots esp. llave, llamar, caballero, calle avec [λ] mouillée. Étymol. et Hist. 1. 1621-46 cavallero « gentilhomme » (F. de Bassompierre, Mémoires, II, p. 12 dans Reinh., p. 207); 2. 1922 caballero « monsieur quelconque » p. plaisant. (Lar. univ.). Empr. à l'esp. caballero, aussi cavallero, attesté dep. 1076 au sens d'« homme qui va à cheval » (d'apr. Cor.) et dep. 1620 au sens de « gentilhomme » (L. Franciosini dans Gili), du lat. tardif caballarius (v. cavalier et chevalier). Fréq. abs. littér. : 14. |