| ![]() ![]() ![]() ![]() CÂBLÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. I.− Part. passé de câbler*. II.− Adj. [En parlant d'un fil métallique ou textile] A.− Qui a subi plusieurs torsions. Coton câblé, laine câblée (cf. R. Thiébaut, La Fabrication des tissus, 1961, p. 119). − Emploi subst. 1. Fil obtenu en retordant plusieurs fils retors : 1. Longueur de rupture d'un fil ou d'un câble. − C'est la longueur, exprimée en kilomètres, de ce fil ou de ce câblé, supposé indéfini, nécessaire pour qu'il se rompe sous l'effet de son propre poids.
R. Thiébaut, La Fabrication des tissus,1961, p. 15. 2. Gros cordon de passementerie servant à suspendre des tableaux, à retenir ou à orner rideaux et tentures : 2. Dans son salon (...) sur la tenture vert-américain bordée d'un câble rouge, brille (...) le portrait du Gouvernement.
Balzac,
Œuvres diverses,t. 3, 1850, p. 505. B.− Qui a l'apparence d'un câble. ARCHIT. Moulure câblée. HÉRALD. Fasce câblée d'argent. STAT. − Fréq. abs. littér. : 6. |