| ![]() ![]() ![]() ![]() BURE3, subst. Puits reliant verticalement les diverses galeries d'une mine : Lorsque la veine est à une profondeur telle qu'on ne peut l'atteindre par une simple fendue, et c'est à l'époque le cas le plus fréquent, on procède par bure. Les travaux de prospection terminés, le treuil à bras suffit au fonçage du bure et, la houille une fois touchée, on le remplace par la vargue qui permet une remontée plus rapide des déblais, avant de servir à la descente des ouvriers, à la sortie du charbon et même à l'évacuation des eaux.
E. Schneider, Le Charbon,1945, p. 159. Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. 2. Le mot est donné comme fém. par tous les dict. sauf Lar. encyclop., Pt Rob. et Lar. Lang. fr. (cf. ex.) qui le donnent du masc. conformément à son genre en wallon, où il est très usuel avec le sens de « puits de mine s'ouvrant au jour » (cf. Haust 1933, s.v. beûr). Prononc. : [by:ʀ]. Étymol. et Hist. [1316 a. liég. (Acte du Val St Lambert dans Haust Étymol., p. 26 : parmi le fosse et le bure)]; 1751 « puits profond dans une mine » (Encyclop. t. 2 : une bure). Mot liég. bur(e), beur masc. « puits de mine s'ouvrant au jour » (Haust, op. cit., p. 26; FEW t. 15, 2, p. 14a), cf. bruire. BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 308, 309. |